QUI NE LE FÊTE PAS
(Agence France-Presse)
La Fête du travail, célébrée le 1ier mai dans la plupart des pays, est née à Chicago en 1886 d’une revendication pour la journée de huit heures.
Cette année-là, les syndicalistes de l’American Fédération of Labour (AFL) choisissent de consacrer le 1ier mai, jour de renouvellement des baux de location et des contrats de travail, à la revendication des huit heures.
Plus de 300 000 ouvriers quittent leurs usines et une gigantesque manifestation se déroule dans le calme à Chicago. Deux jours plus tard, des incidents éclatent entre grévistes et policiers devant l’usine de matériel agricole MacCormick. Six grévistes sont tués. Le lendemain, une bombe explose lors d’un rassemblement organisé par les anarchistes. Sept policiers et une dizaine de manifestants sont tués. Huit militants anarchistes sont condamnés à mort : quatre sont pendus, un cinquième se suicide en prison. Les trois autres sont graciés en 1893 et les cinq morts réhabilités à titre posthume.
En 1889, le congrès constitutif de la 2e Internationale des partis socialistes et ouvriers, réuni à Paris, décide d’organiser chaque année, à partir du 1ier mai 1890, une manifestation internationale des travailleurs pour demander les huit heures et honorer les morts de Chicago.
Le 1ier mai deviendra ainsi progressivement la fête du travail dans la plupart des pays. Les États-Unis, pourtant à l’origine de cette date, et le Canada célèbrent depuis 1894 la Fête du travail le premier lundi de septembre, le « May Day » n’étant plus que la fête du printemps.
Cette année nous marcherons sous le thème :
CONTRE LES POLITIQUES D’AUSTÉRITÉ
CONTRE-ATTAQUONS !
À Montréal le départ de la marche sera 18h 30.
À l’angle des rues McGill College et Sherbrooke.
APPORTEZ VOTRE CASSEROLE, TAM-TAM OU AUTRE
Sur la Rive-sud, rassemblement à 16h au Parc St-Charles (Vieux Longueuil)
APPORTEZ VOTRE CASSEROLE, TAM-TAM OU AUTRE